Aménagement extérieur

Printemps : 8 points clés pour un jardin en beauté

Le printemps arrive à grands pas, c'est le moment de prendre à nouveau possession de son environnement extérieur. Si un nettoyage s'impose, certains travaux n'attendent pas davantage. Ils viseront à embellir ou optimiser des espaces existants ou à aménager de nouvelles aires de circulation, de repos ou de jardinage. Pour défricher le sujet, Couleur Lauragais endosse sa tenue de jardinier et vous livre les secrets d'un jardin en beauté.

En plus d’avoir beaucoup de charme, la pergola bénéficie aujourd’hui d’avancées technologiques qui permettent de moduler sa protection selon les saisons ou la météo.
Dès le mois de mars, un premier nettoyage est indispensable
pour préparer un jardin de toute beauté. crédit photo : Fotolia©olejx

Conseil n°1 : les bons points du nettoyage de printemps
Au repos tout l'hiver la nature doit dès le mois de mars se refaire une beauté. En premier lieu, il convient de désherber en enlevant les mauvaises herbes afin d'éviter leur propagation. On prendra un soin particulier à supprimer les pissenlits afin qu'ils ne prolifèrent sur le gazon. Pour cela, on soignera la nature du sol, en effet, les pissenlits se plaisent sur un terrain sec et compact et une pelouse clairsemée. Il faudra donc apporter du compost au terrain et privilégier les tontes hautes pour conserver l'humidité. En magasin, des outils spécifiques à l'arrachage des pissenlits sont également disponibles. Ils se composent d'un système à cliquet et peuvent être utilisés sur tous les types de sol. Munis d'une tête vrillée étroite, ils capturent la plante à la racine et l'éjection est facilitée par une poignée coulissante. Ce type d'équipement, léger et d'une hauteur de 1 mètre environ, permet d'épargner le dos des jardiniers et est efficace pour arracher toutes les mauvaises herbes. Dans sa version thermique, le désherbeur est pourvu d'une large buse. Alimenté au gaz, il brûle les mauvaises herbes. On pourra enfin opter pour un désherbant liquide, de préférence écologique. Dans tous les cas, on évitera de déposer les mauvaises herbes arrachées dans le compost, car leurs germes favoriseraient leur repousse.

Le nettoyage de printemps portera également sur les robinets extérieurs qui seront bientôt indispensables aux travaux de jardinage. Il faut s'assurer qu'ils n'ont pas été endommagés par le gel en vérifiant simplement leur débit. S'il est faible, il est possible que le réseau ait été abîmé et nécessite quelques réparations. On vérifiera aussi le bon état de conservation des tuyaux d'arrosage et l'absence de fuite.
L'inspection portera ensuite sur les allées et planchers de terrasse. On ajoutera si nécessaire du gravier dans les allées en rassemblant le gravier déplacé ça et là durant la période hivernale. Concernant les allées pavées, on replacera au besoin les pavés déplacés et on changera ceux qui sont trop endommagés. Côté nettoyage, afin de venir à bout des tâches et des surfaces devenues glissantes, on utilisera un nettoyeur à haute pression muni d'un embout à basse pression.
Autre tâche importante, le mobilier extérieur devra être nettoyé selon les matériaux, à l'eau savonneuse froide avant d'être rincé. Les fixations seront resserrées et toutes les pièces mécaniques huilées. Pour le mobilier en bois, fragilisé en période hivernale, on privilégiera un lessivage à l'eau, au détergent, à l'aide d'une brosse à poils doux. S'il s'agit de bois exotique, réputé imputrescible, on lui redonnera tout son lustre en utilisant une cire ou une huile adaptée, appliquée au pinceau.

La véranda évolue vers des modèles coulissants qui garantissent une parfaite isolation en hiver et la promesse de bains de soleil durant l’été. Ses parois peuvent être complétées au besoin de stores manuels ou motorisés.
Le jardin est un espace en mouvement. Au gré de ses besoins et de ses envies, on pourra aménager
de nouvelles parcelles ou pourquoi pas des recoins secrets. crédit photo : Fotolia© hjschneider

Conseil n°2 : réinvestir son potager
Dès le mois de mars, semis, repiquages et plantations sont au programme ! On peut par exemple réaliser les semis de céleri branche, de brocoli, de fenouil et de tomate. Quant au repiquage, opération consistant à transplanter un jeune plant issu d'un semis, il est d'actualité pour les aubergines, les choux-fleurs, les tomates et les poivrons. Côté plantations, on pourra déjà démarrer les plantes aromatiques : laurier sauce, romarin, basilic, thym, sauge, menthe, persil, ciboulette…. Les plantes méditerranéennes devront être plantées sur un sol sec et au soleil. Pour la menthe ou le cerfeuil, il faudra en revanche privilégier un sol toujours frais, mi-ombre. Enfin, dès le mois de mars, le potager pourra également s'étoffer de rangées d'ail, de fraisiers, d'échalotes, de laitues, d'oignons, d'oseille, de rhubarbe, de topinambours, de pommes de terre primeur ou encore d'artichauts et d'asperges.
En terme d'équipements, il existe une foule d'accessoires utiles, du plateau de culture à la mini-serre. Dans cette catégorie, on a désormais le choix d'équipements sophistiqués comme les serres en polycarbonate, un matériau aussi transparent que le verre et très résistant. Légères et faciles à monter, certaines mini-serres bénéficient d'une double ouverture pour faciliter l'aération et l'accès aux plantes. Leurs couvercles peuvent être positionnés de trois manières : fermés contre le froid et les attaques d'insectes, ouverts pour une meilleure ventilation et un contrôle de l'humidité, ou tout simplement retirés pour faciliter l'arrosage et la culture. Enfin, côté confort, l'agenouilloir en mousse à mémoire de forme recouverte d'un revêtement imperméable changera la vie de tous les jardiniers.

Equipé de digicode, les portails sont parfois automatisés. Selon le modèle choisi, les vantaux s’ouvrent grâce à une télécommande, un bouton poussoir, un contact à clef ou un clavier codé.
Au potager, c'est le moment de préparer des semis. Grâce à des équipements performants,
le travail du jardinier est grandement facilité. crédit photo : Fotolia© Atelier 211

Conseil n°3 : miser sur les clôtures
Autour de la maison, on optera pour une clôture haute et des matériaux robustes, Pour préserver l'intimité de son habitat, on choisira plutôt une clôture occultante, des panneaux ou des brise-vues, en bois, composite, plastique, pleins ou ajourés. Dans tous les autres cas, les solutions sont nombreuses et l'on peut aisément ajouter à l'aspect fonctionnel une petite touche de déco. Le grillage souple est simple et économique, facile à poser ou à enlever lorsque l'on souhaite faire évoluer son espace extérieur. Généralement en bois, le panneau claustra joue davantage l'esprit déco. Il permet de délimiter une parcelle et de la protéger de l'ombre. Idem concernant la clôture en bois qui présente l'avantage d'être robuste à condition d'appliquer une fois par an une lasure pour entretenir sa couleur. Dans sa version composite, composée de résine plastique et de farine de bois, la clôture de jardin est très facile d'entretien. La clôture en PVC est quant à elle très résistante et disponible en de multiples coloris. Pour une ambiance plus authentique, on pourra également opter pour les treillis. Ajourés, en bois, les panneaux treillis s'ornent de plantes grimpantes et apportent charme et raffinement aux clôtures de jardin.

  Les lampes chauffantes et autres équipements de chauffage s’invitent désormais sur les terrasses des particuliers. Moments de convivialité garantis !
Une clôture peut s'avérer être un véritable atout charme. Moderne ou authentique, elle est indispensable
pour délimiter les différents espaces extérieurs. crédit photo : Fololia© leeyiutung

Conseil n°4 : créer de nouveaux espaces
Grâce aux professionnels du terrassement et de l'enrochement, il est possible de faire évoluer son espace extérieur en créant de nouvelles aires d'activités ou parcelles végétales. L'enrochement est notamment une solution idéale afin de tirer profit d'un terrain pentu. Il permet de gagner en surface en aménageant des zones planes supplémentaires. On peut envisager des ouvrages plus ou moins ambitieux selon les caractéristiques de l'espace extérieur, ses besoins et ses envies. Un muret d'enrochement permet de réduire un petit dénivelé et de créer un espace restreint pouvant accueillir des massifs. Les pierres peuvent être garnies de plantes de rocaille et l'objectif de l'aménagement est avant tout esthétique. En revanche, le mur d'enrochement est envisagé pour soutenir la terre afin d'éviter un glissement de terrain. En conséquence, il permet de sécuriser l'habitation et, dans le même temps, offre un nouvel espace plus vaste. Au plan pratique, l'enrochement est constitué d'un empilement de roches de différentes tailles et de différentes natures, granit ou calcaire. Un enrochement esthétique, nécessite 2 à 3 tonnes de rochers au m2 alors qu'un enrochement de soutènement en requiert 5 à 6 tonnes. Pour parfaire cet aménagement, il convient de rendre cette nouvelle surface accessible à l'aide de marches ou d'une allée sinueuse. Ces ouvrages nécessitent l'intervention de professionnels du secteur capables d'évaluer la faisabilité de l'ouvrage et de s'assurer la sécurité du chantier.

Conseil n°5 : recourir à la maçonnerie paysagère
Les professionnels de la maçonnerie paysagère ont des compétences indispensables à l'embellissement du jardin. Parmi les ouvrages les plus couramment réalisés, on trouve :

- les murets. Utiles pour retenir la terre ou délimiter les espaces, ils peuvent être édifiés en divers matériaux comme par exemple le parpaing ou la pierre naturelle. Pour donner du caractère à l'ouvrage, il convient de soigner les finitions. Afin de créer le contraste, on optera par exemple pour un muret gris, contemporain et des marches en bois.

- le dallage. Intemporel, il est synonyme d'une finition soignée quelle que soit la surface : un escalier ou une terrasse. Le dallage se décline en plusieurs types de matériaux (pierre naturelle ou reconstituée), différents coloris et épaisseurs.

- le pavage. Il donne aux allées et terrasses beaucoup d'authenticité. Robustes et esthétiques, les pavés offrent l'avantage d'une grande diversité tant dans les formes que dans les matériaux.

- le béton désactivé. Il est obtenu par pulvérisation d'un désactivant sur la surface fraîche d'un béton au moment du coulage et laisse apparaître après rinçage à haute pression des granulats de couleurs. Selon la couleur choisie, il peut conférer une ambiance très contemporaine aux terrasses comme aux allées.

Equiper sa terrasse d’un store permet de profiter de son extérieur pendant et en dehors de la période estivale. Manuel ou motorisé, il offre une vraie souplesse de fonctionnement.

Muret, dalles ou pavés, la maçonnerie paysagère offre de belles finitions. Les professionnels du secteur mettront
leur expérience au service de ceux qui manquent d'inspiration. crédit photo : Fotolia© bobdu11

Conseil n°6 : les tailles de printemps
Les arbustes à floraison estivale tels que l'hortensia, ou le laurier rose doivent être taillés à la fin de l'hiver afin de favoriser la pousse de jeune bois. Pour ce qui est des arbustes à floraison printanière, leur taille ne peut être réalisée qu'une fois les fleurs fanées. Ces arbustes qui commencent à fleurir au sortir de l'hiver sont pour certains parfumés (Deutzia, Céanothe, Lilas, Genêt, Viorne) ou mellifères (Oranger du Mexique, du Cognassier à fleur, de l'Aubépine, de l'Amélanchier). En attendant que les fleurs ne fanent et à condition qu'il ne gèle pas, on peut cependant éclaircir les branches sèches et faire un rabattage à la base pour soutenir le développement des jeunes rameaux.
Concernant les plantes vivaces, il est essentiel de les tailler pour avoir de beaux parterres à la belle saison. Elles seront rabattues au sol à l'aide du sécateur avant la sortie des nouvelles tiges. On enlèvera les vieilles tiges des plantes grimpantes et on façonnera la forme que l'on souhaite donner aux plants en devenir.
La taille de printemps des rosiers, dite de formation et de charpentage, permet à la plante de se revigorer et favorise la pousse de roses charnues. La plante doit d'abord être nettoyée grâce à la coupe des parties noires et du bois mort. Seules quelques branches devront être conservées. On recommande de désinfecter la lame du sécateur avec de l'alcool afin d'éviter la transmission des maladies.
Au verger, on ne doit tailler ni trop tôt ni trop tard afin de ne pas perturber la production de fruits. En mars, la taille d'hiver ne se pratique que sur le myrtillier, l'oranger et la vigne. C'est également à cette période qu'on taille les oliviers.
En mars, il est également conseillé d'élaguer les branches qui se sont desséchées durant l'hiver. On privilégiera un élagage esthétique et une taille minutieuse en éliminant les pousses non désirées à l'intersection des branches et en évitant de tailler plus du tiers de l'arbre. Pour l'élagage de grosses branches on privilégiera l'intervention d'un professionnel, équipé afin de garantir la sécurité de l'opération.
Côté matériel, chacun sa technique et ses petites habitudes. Le sécateur est une valeur sûre pour les petits élagages. Dans sa version électrique, il offre un bon confort grâce à sa maniabilité ainsi qu'une coupe nette et précise. On privilégiera l'égoïne pour les branches d'un diamètre plus important. Cette scie à main en acier est garnie de dents triangulaires affûtées et munie d'une poignée en bois ou en plastique. Pour aller plus loin, on aura recours à un coupe-branches télescopique idéal pour accéder aux cimes et buissons denses. Sa longue portée facilite la taille dans les recoins et celle des branches les plus hautes. Sachez qu'une coupe nette facilite la cicatrisation des rameaux élagués.

Equiper sa terrasse d’un store permet de profiter de son extérieur pendant et en dehors de la période estivale. Manuel ou motorisé, il offre une vraie souplesse de fonctionnement.
"Taille tôt, taille tard, rien ne vaut la taille de Mars !" dit l'adage.
Nous ajouterions : "A condition de s'être un peu documenté ! ". crédit photo : Fololia© Richard Villalon

Conseil n°7 : les plantations de printemps
On prendra d'abord soin, selon les besoins du végétal, de choisir un emplacement au soleil, à la mi-ombre ou à l'ombre. Il conviendra aussi de respecter les distances de plantation. On compte parmi les plantations de printemps, celles des plantes bisannuelles et de celles qui poussent en massifs, les arbres et les arbustes à feuillage persistant, les hortensias, les rhododendrons ou encore les azalées, les vivaces et les bulbes à floraison estivale comme les dahlia, les glaïeuls et les bégonia. Dans le verger, on peut planter les groseilliers, les cassissiers et les framboisiers. Sur un balcon ou dans des massifs, c'est également le bon moment pour planter les tulipes, les primevères, les pensées ou les jacinthes. Enfin, on pourra dès à présent composer de nouveaux massifs ornés d'œillets et de mufliers. A ce titre, il convient de rappeler quelques conseils de base pour créer des massifs qui feront leur effet dans le temps. Pour dessiner leurs contours, on disposera sur le sol une ficelle ou de la végétation pour apprécier leurs courbes et convenir de la densité de la plantation. Les végétaux devront être choisis en fonction de la nature du sol (calcaire, humide, acide) et selon leur capacité à attirer les auxiliaires de jardin si le massif se situe à proximité du potager. On mêlera ensuite des graminées et des vivaces en se limitant à trois sujets par massif.

Conseil n°8 : se simplifier l'arrosage
Beaucoup de jardiniers en rêvent et ils sont désormais nombreux à sauter le pas ! Plus besoin de traîner les tuyaux, l'arrosage automatique est plus facile et plus économique. Voici quelques équipements à connaître :

- les programmateurs. Ils commandent le système d'irrigation en activant et en désactivant les zones d'irrigation souhaitées en fonction des heures d'arrosage programmées. Ces programmateurs offrent la garantie que l'espace paysager reçoive la quantité d'eau adéquate, au moment idéal. Il convient de choisir son programmateur selon le nombre de zones à arroser. Certains équipements sont munis de fonctions intelligentes qui gèrent l'ajout de produits si nécessaire et ajustent le programme d'arrosage selon les conditions météorologiques. Ils permettent donc de réaliser de substantielles économies.

- les électrovannes. Elles s'ouvrent et se ferment pour permettre la distribution d'eau, entre les tuyaux du système et les composants individuels.

- les arroseurs. Certains modèles sont capables de diffuser de l'eau de 4 à 48 mètres de distance selon la parcelle à arroser. Le débit devra être réglé de manière suffisamment fine pour éviter le ruissellement de l'eau.

- la micro-irrigation. Elle est désormais possible grâce à des équipements performants de type goutte-à-goutte ou systèmes d'arrosage des racines. Ils arrosent très précisément la zone racinaire des plantes et des arbustes avec une petite quantité d'eau.

- l'arrosage enterré. Il s'agit d'un réseau de tuyaux souterrains qui alimente des turbines qui peuvent disparaître dans le sol une fois l'arrosage terminé.

Le brasero prolonge le plaisir des échanges en terrasse. En offrant une bonne source de chaleur, cette cheminée extérieure combine convivialité et simplicité d’utilisation.
Les systèmes d'arrosage automatique ou enterré sont désormais largement accessibles, il serait dommage de se passer
de leurs atouts, notamment en matière d'économie d'eau. crédit photo : Fotolia© Tomasz Zajda

Il n'y a plus une minute à perdre pour prendre le chemin du jardin ! Cet espace de partage et de convivialité demande certes, un peu d'investissement, mais donne tellement en retour… Quels que soient vos souhaits, les spécialistes du secteur sauront vous accompagner dans la mise en œuvre d'un jardin à coup sûr extraordinaire.

Isabelle Barèges




HABITAT en LAURAGAIS


Artisans

Carrelage

Charpente

Chauffage

Climatisation

Cuisine

Décoration

Electricité

Espaces Verts

Gros œuvre

Isolation

Matériaux

Menuiserie

Meubles

Multi-services

Peinture

Piscines

Plomberie